Chez le chat comme chez l’humain, le goût fait partie des cinq sens. Mais à la différence de son maître, le félin ne perçoit pas toutes les saveurs avec la même acuité.
Un sens développé chez le chat
Le goût est un sens présent chez le chaton dès la naissance mais qui subit une maturation au cours du développement.
Néanmoins, ce sens est moins développé dans l’espèce féline que canine ou humaine. Ainsi, on dénombre chez le chat environ 475 bourgeons du goût, qui sont les récepteurs gustatifs répartis sur la langue, contre 1 700 chez le chien ou 9 000 chez l’Homme.
Les aliments ont ainsi un goût moins fort pour le chat que pour nous.
Saveurs ressenties
La sensibilité gustative concerne quatre saveurs de base : acide, amer, salé et sucré.
Le chat est très sensible à l’amertume qu’il peut percevoir même à très faible concentration. Cela lui permet d’éviter de consommer un grand nombre de substances toxiques, au goût souvent amer.
Le sucre n’a que peu d’intérêt pour lui. Il n’est ni attiré, ni repoussé par le goût sucré qu’il ne détecte quasiment pas.
Le goût acide est perçu par les félins qui ne le rejettent pas.
Les chats ont plutôt tendance à apprécier le goût salé qui stimule leur consommation d’aliments et d’eau.
Des sensations concomitante
Outre le goût, le chat perçoit d’autres sensations lorsqu’il consomme un aliment, qui excitent ou au contraire diminuent son appétit, comme la granulométrie ou la température.
Bien sûr, l’odorat est particulièrement important pour apprécier les aliments.
Par contre, on ne sait pas si, comme l’Homme, le chat peut associer la consommation d’aliments à des images cérébrales !